Le plus gros problème depuis quelques années, c’est la pollution. Pollution qui entraîne le réchauffement climatique mais aussi la déforestation, la disparition de certaines espèces animales et le changement de flore, que ce soit sur la terre ou dans la mer. Alison Teal, une réalisatrice américaine et aventurière, l’a constaté de ses propres yeux…
Vous voulez partir vers une destination paradisiaque et qu’elle n’est pas votre surprise lorsque vous découvrez, derrière la dune où vous vous reposez tranquillement, une montagne de déchets plastique. Il vous semble même reconnaître votre bouteille d’eau d’hier soir… Ce scénario est bien plus réel que vous ne le croyez.
Alison Teal, une réalisatrice américaine et aventurière, a constaté de ses propres yeux que le paradis tropical des Maldives était également celui des déchets plastiques.
Elle nous rapportent une série de clichés saisissants afin de sensibiliser l’opinion sur cette catastrophe écologique.
Tout commence lors d’un show de Télé-Réalité dans lequel Alison participe, où les protagonistes doivent prouver leurs compétences en matière de survie. Si tout paraît beau en apparence, Alison remarque que l’île est très polluée, voire carrément jonchée de déchets plastiques.
Ce qui la décide à revenir avec une petite équipe de tournage, une fois son show terminé, afin de dévoiler au monde la catastrophe écologique qui est en train de se dérouler :
« Je devais revenir (…) Je voulais voir ce que je pouvais faire pour une terre qui m’a aidé à survivre pendant presque un mois. »
L’équipe, de retour aux Maldives, sillonne l’île de l’émission, ainsi que Thilafushi, une île poubelle de l’archipel. Afin se sensibiliser le public, la jeune aventurière se met en scène et joue sur les contrastes au milieu des déchets : pose avec un bikini constitué de bouteilles plastique, surf parmi les emballages ainsi que balade sur les dunes de détritus…
Avec l’aval du gouvernement des Maldives, Alison et son équipe ont pu se rendre sur l’île poubelle de Thilafushi.
Créée en 1992, cette étendue artificielle constituée de déchets produits majoritairement par le tourisme est une catastrophe écologique. En effet, chaque visiteur générerait 3,5 kg de déchets par jour. L’île est une décharge à ciel ouvert, où les déchets sont brûlés pêle-mêle et dégagent des fumées toxiques à longueur de journée.
L’objectif : sensibiliser, mais aussi agir. Alison Teal est en effet parvenue à mobiliser des bénévoles locaux pour un grand nettoyage des plages.
« La partie la plus incroyable pour moi était de faire équipe avec les enfants là-bas, Ils sont l’avenir des Maldives et ce sont eux qui ont besoin de comprendre ce qui se passe. »
Faites comme elle :
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