L’Homme a toujours eu une passion morbide pour la mort, il faut bien se l’avouer. Et si on doute, on n’a qu’à regarder le succès des séries comme GOT ou TWD, à base de morts ou de zombies, pour le meilleur des frissons. Mais cela nous touche-t-il plus que cela nous fascine lorsqu’on touche au corps humain ? En tout cas, cela rend curieux c’est sûr !
Les époques nous réservent bien des surprises et quand on pense le passé enterré, il peut parfois resurgir de façon bien surprenante, surtout lorsqu’il « réapparaît » quasi intact, comme ces 15 momies.
1 – Juanita, jeune fille des glaces.
Cette jeune fille de 12 ou 13 ans aurait été offerte comme sacrifice humain aux dieu protecteur (« apu » dans la langue des incas) du volcan Ampato. La momie de Juanita fut découverte le 8 septembre 1995, près de 550 ans après avoir été sacrifiée lors d’un rituel inca, dans la calotte glaciaire du Nevado Ampato, à 6 380 mètres d’altitude, par le guide aréquipénien Miguel Zarate et l’archéologue américain Johan Reinhard, pour une mission financée en grande partie par le National Geographic Magazine.
D’autres momies d’enfants dans le même genre ont été découvertes dans les environs. C’est l’éruption du volcan voisin Sabancaya qui, en faisant fondre les glaces recouvrant le volcan Ampato, a rendu la découverte possible.
D’après National Geographic, juin 1996, “Peru’s ice maidens” par J. Reinhard et Cordillères andines par Bernard Francou et Patrick Wagnon
De Cuzco jusqu’au sommet de l’Ampato, le voyage de Juanita a pris plusieurs mois. Elle a grimpé le chemin escarpé qui monte le long du flanc ouest du volcan. Elle était sans doute accompagnée de prêtres, de musiciens, de membre de sa famille et d’hommes chargés de conduire les lamas qui transportaient sur leurs dos les offrandes et tout ce qui était nécessaire à un voyage de plusieurs jours en montagne.
Des piquets en bois, de la corde et des lambeaux d’étoffes ont été retrouvés, ainsi que des poteries pour préparer les repas. On a également trouvé des traces du passage des lamas.
La fatigue du voyage, l’altitude et le froid, peut-être anesthésié par un breuvage fort ou une drogue, tout cela aura entraîné l’adolescente dans un état d’inconscience. Après la cérémonie, ils ont installé la dépouille de la fillette en position fœtale comme c’était la coutume, disposant autour d’elle ses objets familiers.
2 – Vladimir Lénine
Depuis sa mort en 1924, le corps de Vladimir Ilitch Oulianov est exposé dans le mausolée de la Place-Rouge, à Moscou. On aurait pu craindre qu’il se dégrade avec le temps. C’est tout le contraire. Après sa mort (qui serait dû à plusieurs attaques causées par la balle qu’il reçut dans le cou durant une tentative d’assassinat ou par la syphilis), un mouvement russe a pour projet de le faire cryogéniser afin de le ressusciter dans le futur.
Il faut savoir tout de même que 48% des Russes souhaitent que Lénine soit enterré, 38% préfèrent qu’il reste au mausolée, selon un sondage effectué récemment auprès de 1 500 personnes par la Fondation de l’opinion publique.
Lénine, 127 ans et un teint de pêche. Mieux que le contouring ! Afin de rendre le père d’Octobre rouge immortel, l’embaumeur Vorobiov Rozanov a agi ainsi : retrait des viscères, lavage de la cage thoracique à l’eau distillée, fixation des tissus au formol
Puis il mit au point le liquide d’embaumement dont la formule fut sans cesse améliorée et toujours tenue secrète. Le corps devait être immergé, dans une baignoire en verre, le métal pouvant réagir avec le liquide. Malheureusement, le liquide malgré une forte concentration en alcool, ne pénétrait pas suffisamment les tissus, il fallait envisager de lacérer la peau sur le ventre, les épaules, les cuisses, le dos, les paumes et les palmes des doigts, pour améliorer l’absorption.
L’opération fut effectuée avec succès.
Une fois que les tissus avaient retrouvé leur élasticité originelle, il fallut rendre au corps sa couleur d’origine : les taches sont traitées par application d’acide acétique, la couleur de la peau est rendue grâce au peroxyde d’hydrogène, les traces de moisissures sont éliminées à la quinine ou au phénol. Enfin, les lèvres furent suturées, des prothèses furent installées à la place des yeux pour que les orbites ne s’enfoncent pas dans le visage, puis les paupières furent rabattues et cousues. Bon ap’ !
3 – Les momies de l’expédition Franklin
Par un beau jour de mai 1845, deux navires de la Royal Navy ont quitté la ville de Greenhithe en Angleterre. Et vogue la galère en direction des océans glacés du Nord, sous le commandement des capitaines John Franklin et sir Francis Rawdon Crozier. Les deux navires étaient robustes et taillés pour affronter les tempêtes autant que les blocs de glaces.
Le dernier contact direct avec les membres de l’expédition fut le fait de deux navires baleiniers : l’Enterprise et le Prince of Wales, en août 1845. John Franklin aurait alors fait part aux capitaines de ces baleiniers de son intention d’attendre des conditions météo plus favorables avant de se risquer dans le piège de glace de la baie de Baffin.
Plus personne ne les revit jamais. Plus tard, à la fin des années 1980, des chercheurs de l’université d’Alberta au Canada ont découvert les indices de l’horreur qu’ont vécue ces marins. Des analyses pratiquées sur les corps retrouvés dans les tombes ont montré que les conditions climatiques apocalyptiques ont fait mourir certains marins de pneumonie. Des marins déjà très affaiblis par une lourde intoxication au plomb, à cause des soudures faites à la va-vite sur les boîtes de conserve. Pire encore, les chercheurs qui ont pratiqué des études sur les os ont montré des marques qui ne laissent aucun doute sur le fait que l’équipage a prolongé son agonie en ayant recours au cannibalisme.
4 – Evita Péron
Hélas, ça ne s’est pas avéré être une sieste de tout repos. En 1955, une dictature militaire a pris le pouvoir en Argentine et a imposé l’interdictiondu Péronisme. Le cadavre d’Evita est volé et personne n’a idée du lieu où il pourrait être pendant 16 ans, jusqu’à ce qu’il soit révélé être enterré dans une crypte à Milan, en Italie. Evita a été exhumée en 1971, pris en Espagne, puis de retour en Argentine en 1974. Là elle sera finalement enterrée dans la tombe familiale des Duarte dans le cimetière de La Recoleta, à Buenos Aires, où elle demeure encore aujourd’hui.
Son corps embaumé a été décrit par un expert, le Dr Bob Brier comme le «gold standard» de la momification.
5 – La Doncella
En 1999, une équipe d’archéologues découvre les tombes de trois enfants enterrés à 25 m du sommet du Llullaillaco, un volcan situé à la frontière de l’Argentine et du Chili. Des tombes sont extraits une jeune fille de 15 ans, baptisée “La Doncella” (la jeune fille), un enfant de 7 ans (El Niño) et une fille de 6 ans (La Niña).
Mais que faisaient donc ces enfants à 6714 m d’altitude il y a plus de 500 ans ? Ils furent probablement sacrifiés en l’honneur de Pachamama, la déesse de la terre chez les Incas, au cours de cérémonies que l’on appelle Capacocha. En analysant des échantillons de sang, les auteurs ont pu montré que La Doncella, victime la plus âgée, avait un profil immunitaire indiquant la présence d’une infection bactérienne pulmonaire au moment de sa mort. Pouvoir retracer les causes de la mort des siècles après est quand même super impressionnant, faut bien l’avouer…
6 – Lady Xin Zhui
En 1971, des travailleurs chinois creusèrent un abri antiaérien près de la ville deChangsha quand ils découvrirent un énorme tombeau de la dynastie Han. Il contenait plus de 1000 artefacts bien préservés, ainsi que « le cadavre le plus parfaitement préservé jamais trouvé ». Le tombeau appartenait à Xin Zhui, épouse du marquis de Han. Ils sont morts entre 178 et 145 av. J.-C., autour des 50 ans.
Son corps est si bien conservé que quand il a été autopsié les experts avaient l’impression qu’elle était morte récemment. Sa peau était souple, les membres pouvaient être manipulées; les organes internes, les cheveux étaient intacts. Les restes de son dernier repas ont été trouvés dans son estomac et le sang encorerouge dans ses veines. Les examens ont révélé qu’elle souffrait de parasites, de douleurs lombaires et des artères obstruées. Son cœur était gravement endommagé (maladie cardiaque provoquée par l’obésité, le manque d’exercice et une alimentation trop riche). Elle était en surpoids à l’heure de sa mort.
Évidemment, au bout de 2 000 ans…
Le «mystère de la Dame Dai » n’a pas encore été résolu. Les scientifiques pensent que ce qui a pu contribuer à son salut durant 2000 ans serait les 22 robes de soie et de chanvre et aux 9 rubans de soie qu’elle portait. Elle était emballée avec de nombreux vêtements dans le cercueil, qui était parfaitement étanche et à l’abri de l’air. Il y avait des tombes intérieures et extérieures, qui étaient à plus de 50 pieds sous terre ainsi que les quatre cercueils dans lesquels elle fut enterrée (l’un dans l’autre). Cependant, certains scientifiques pensent que la véritable clé de son salut réside dans le mystérieux liquide rougeâtre non identifié trouvé dans le cercueil, intensifiant le mystère. Deux autres tombes contenant des corps dans un état de conservation similaires ont été trouvées près de Lady Dai – Sui Xiaoyuan et Ling Huiping. Son corps se trouve actuellement au Musée de la province d’Hunan.
7 – Ötzi la momie des glaces
Cela fait plus de 5 000 ans qu’il est décédé. Depuis 20 ans, il est soumis aux investigations scientifiques les plus poussées. Ötzi, l’homme des glaces, le célèbre corps momifié découvert il y a vingt ans dans un glacier des Alpes italiennes, n’a toujours pas révélé tous ses secrets.
Ötzi, ainsi dénommé en référence au massif de l’Ötzal (Tyrol), où son corps a été retrouvé le 19 septembre 1991 par un couple de randonneurs allemands, est mort il y a cinq mille trois cents ans. Il gisait sur une ligne de crête à 3 210 mètres d’altitude, à la frontière italo-autrichienne, côté italien. Enseveli pendant cinquante-trois siècles sous une couche de glace qui a permis de le conserver presque parfaitement, le quadragénaire est l’une des plus anciennes momies connues. Un représentant inespéré du néolithique qui a bien plus à révéler que les secrets de sa mort. Alors, depuis deux décennies, les scientifiques du monde entier se relaient à son chevet, à l’Institut des momies et de l’homme des glaces, à Bolzano, en Italie.
8 – La momie de Ramsès II (le Grand)
Ramsès II a régné à l’époque de l’Âge d’Or de l’Égypte ancienne, lorsque le royaume était riche et puissant, soit de 1279 à 1213 av. J.-C. Un long règne de 66 ans ! Plutôt rare pour l’époque. Avec une entaille de 7 cm de profondeur dans la gorge, on soupçonne que ses enfants avaient hâte de prendre le pouvoir.
À sa mort à l’âge vénérable d’environ 90 ans, son corps a été momifié grâce aux meilleurs techniques de son époque, de façon à le préserver pour la vie éternelle. Les responsables de la momification commençaient par retirer tout d’abord le cerveau par le nez à l’aide d’un crochet et les autres organes comme les poumons ou le foie, à l’aide d’une incision sur le côté du torse. Les organes étaient ensuite placés dans des vases canopes et le corps recouvert 70 jours de natron, un mélange naturel de sodium et de bicarbonate de soude qui desséchait la peau pour que le corps puisse ensuite être enduit de résine et bandé.
9 – Dashi-Dorzho Itigilov
Sentant que sa fin était proche à 75 ans, Itigilov demanda à ce que son corps soit enterré dans la pause ou il demeurerait mort, avant d’aller prendre la position du lotus pour méditer. Là il expira tranquillement quelque temps plus tard. Comme il l’avait demandé, il fut inhumé exactement comme il était prostré, dans une boîte de pin dans un cimetière de Khukhe–Zurkhen.
Lorsque les moines bouddhistes vérifièrent le corps en 1955 et en 1973, celui-ci était étonnamment conservé. Le phénomène a été gardé secret par les autorités communistes, et Itigilov fut seulement exhumé et révélé au monde peu d’années après l’éclatement de l’URSS en 2002. Il reste apparemment « dans l’état de quelqu’un qui serait mort il y a 36 heures. » Il a encore ses muscles, des tissus mous et sa peau.
10. L’homme de Tollund (tourbières)
L’homme de Tollund (375-210 av. J.-C.) est le cadavre naturellement momifié d’un homme découvert le 8 mai 1950 au Danemark dans la tourbière de Tollund. Son parfait état de conservation a tout d’abord fait croire à une mise à mort récente, car le corps avait encore, au cou, la corde avec laquelle il avait été pendu.
On a néanmoins pu déterminer, grâce à l’analyse de pollens, que l’homme de Tollund avait vécu au IVe siècle av. J.-C. (vers -350). Il appartenait vraisemblablement à un peuple germanique. Les doigts de l’homme étaient intacts et suggèrent qu’il ne pratiquait pas de travail manuel et qu’il occupait un haut rang social. La corde qu’il avait autour du cou ainsi que d’autres détails laissent supposer qu’il est mort lors d’un sacrifice humain. Il était alors âgé de 30 à 40 ans.
Les restes de l’homme de Tollund se trouvent aujourd’hui au musée de Silkeborg dans le Jutland.
11 – La princesse d’Altaï
Les restes du impeccablement habillé « princesse », âgé d’environ 25 ans et conservée pendant plusieurs millénaires dans la Sibérie, le pergélisol un congélateur naturel, ont été découverts en 1993 par Novosibirsk scientifique Polosmak Natalia lors d’une expédition archéologique.
Dans la tombe il y avait des restes de dix chevaux avec des selles et un grand sarcophage en bois avec des clous en bronze. A l’intérieur se trouvait le corps momifié d’une jeune femme. La momie était dans un bon état parce qu’avant l’inhumation, le sarcophage avait été rempli de morceaux de glace. Les chercheurs ont réussi à déterminer l’âge de la sépulture : environ 2 500 ans. Les spécialistes tant russes qu’étrangers étaient unanimes en disant que cette découverte constituait l’une des plus grandes découvertes archéologiques de la fin du XXe siècle.
Depuis ces dernières années, le plateau de l’Oukok, où la sépulture de la princesse a été découverte, attire pourtant de nouveau l’attention des chercheurs. Ceux-ci ont découvert d’étranges lignes longues de quelques kilomètres qui traversent le plateau. Ces lignes ont été tracées à une époque très ancienne et ne sont visibles qu’à la hauteur d’un vol d’oiseau. Mais les gens de cette époque-là ne savaient pas voler. Comment ont-ils pu contrôler la création de ce « marquage au sol » aussi complexe et impossible à voir depuis la terre ?
12 – George Mallory
George Herbert Leigh Mallory, né le à Mobberley (en) dans le comté de Cheshire, et aperçu pour la dernière fois le sur la crête nord de l’Everest, est un alpiniste britannique. Dans une conférence à New York, il a répondu aux journalistes, qui lui demandaient sans relâche pourquoi il voulait escalader le mont Everest, « Parce qu’il est là » (Because it is there). Ce sont les quatre mots les plus célèbres de l’alpinisme.
Mallory fait à nouveau partie de l’expédition britannique à l’Everest de 1924. Le groupe est composé d’une douzaine de britanniques et de porteurs tibétains et sherpas. Le , George Mallory et Andrew Irvine essaient d’atteindre le sommet de l’Everest par la voie passant par le col Nord. Leur compagnon d’expédition Noel Odell a rapporté les avoir vus à 12 h 50 dans l’ascension d’un des ressauts de la crête nord, et progressant fortement vers le sommet, mais aucune preuve n’a montré qu’ils ont effectivement atteint le sommet. Ils n’ont jamais rejoint le camp avancé et sont morts quelque part dans la montagne.
En 1933, Percy Wyn-Harris découvre, à 8 460 mètres d’altitude, un piolet qui aurait appartenu à Mallory ou Irvine. Le , une expédition américaine en partie commanditée par la BBC et Nova (une série télévisée scientifique) et organisée et dirigée par Eric Simonson, retrouve le corps de George Mallory, à l’altitude de 8 290 mètres sur la face nord de l’Everest. Sa dépouille, congelée et momifiée est très bien conservée. Un altimètre en cuivre, un couteau et des lunettes de neige intactes sont également retrouvées. Avant de quitter le site, l’expédition réalise une cérémonie anglicane pour l’alpiniste et laisse le corps sur place, le recouvrant avec des pierres.
13 – Rosalia Lombardo
On en avait déjà parlé en détail dans cet article, mais on va vous rappeler un peu les faits. Au début du XVIIe siècle, le cimetière du couvent des frères Capucins de Palerme commence à être rempli, les moines décident donc d’entamer la construction d’une crypte dans les profondeurs du couvent. À l’origine, les catacombes ne devaient contenir que des moines, mais l’aristocratie sicilienne fera des pieds et des mains pour avoir des places si privilégiées, et surtout, espérer obtenir une conservation du corps pratiquement parfaite, grâce à la technique de momification et l’humidité conservatrice de la crypte.
La plus impressionnante, celle qui fit le plus parler d’elle par son état quasi parfait de conservation, c’est la petite Rosalia Lombardo. Une des dernières personnes inhumées. Le dernier sera frère Ricardo en 1871. Mais quelques derniers enterrements non cléricaux auront lieu jusqu’en 1920. Rosalia Lombardo née en 1918, meurt à 2ans d’une bronchopneumonie, ce qui rendit fou de chagrin son père. Celui-ci, décida de quérir l’aide d’un embaumeur réputé, Alfredo Salafia, puis d’enterrer sa fille sous verre dans la crypte. Son corps, qui semble toujours intact, repose dans un cercueil de cristal à l’intérieur des catacombes capucines de Palerme. Les rayons X ont montré que le cadavre est incroyablement préservé, avec des organes en excellent état. De plus, elle est la seule à être dans un si bon état de conservation, les momies autour d’elles étant dans des états beaucoup moins conservés.
14 – La momie de Chine
Le corps de cette femme de haut rang qui serait de la Dynastie Ming, le pouvoir en place en Chine entre 1368 et 1644, a été découvert par des ouvriers qui cherchaient à élargir une rue.
La momie, trouvée dans la ville de Taizhou, dans la province du Jiangsu, ainsi que deux autres tombes en bois, offre un aperçu fascinant de la vie telle qu’elle était à l’époque. Elle a été découverte à deux mètres sous la route. Les vêtements de la femme, ont conservé leur état d’origine de la tête aux pieds, et sont à peine détériorés. Lorsque la découverte a été faite par les ouvriers, à la fin du mois dernier, les archéologues chinois, du Musée de Taizhou, ont été appelés pour fouiller la zone.
Ils ont été surpris par l’état remarquable de la peau de la femme, de ses cheveux, de ses cils et de son visage. Son corps, qui mesure 1,5 mètres de haut, a été retrouvé sur le chantier, immergé dans un liquide brun à l’intérieur du cercueil. La main de droite de la momie révèle un anneau sur sa peau particulièrement bien préservée.cElle portait un costume traditionnel de la Dynastie des Ming; dans le cercueil, il y avait aussi des ossements, des céramiques, d’anciens écrits et d’autres reliques.
Il s’agit de la dernière découverte depuis trois ans dans la région. Entre 1979 et 2008, cinq momies ont été trouvés en bonne état de préservation.
15 – Les hommes de sel de Chehrabad
Le site de Chehrabad en Iran a livré plusieurs momies de sel depuis 1993. Six corps ont été extraits d’une ancienne mine de sel, ils sont datés entre 2700 ans pour le plus ancien et 2100 pour le plus « jeune ». Les mineurs qui grattaient le sel ont du être ensevelis lors des fréquents éboulements dûs à des séismes.
Les hommes de sel sont une vraie mine d’information pour les chercheurs : ils peuvent analyser leur ADN, leur mode de vie (vêtements, contenu stomacal…), leur environnement (pollens…).
D’autres corps on été retrouvés dans des environnements salés comme en Chine (désert de Takimakan) où le corps d’un homme vieux de 100 ans à été découvert.
Sympathique petite série de corps momifiés ou très bien conservés… Malheureusement, pourquoi mentir sur le titre ? Seul UN corps est vieux de plus de 5000 ans contrairement à ce que vous affirmez. Les autres étant bien plus récents. C’est décevant.