Quand le plus beau jour de la vie se transforme en comble d’idiotie, ces jeunes mariés du Beaujolais risquent de s’en souvenir…
Ils avaient décidé de se dire « Oui », dans un château du Beaujolais. Des mois, voire une année de préparation, des dizaines d’invités, la famille et les amis au grand complet. Enfin, tout était prêt pour que ce samedi 5 septembre soit le plus beau jour de leur vie. C’était malheureusement sans compter sur l’étendue du vide cérébral des néo hooligans…
L’affaire remonte à la fin de la saison 2014, lorsqu’un groupe de Bad Gones (OL-Lyon) commet le pire des crimes pour des ultras supporteurs de foot : le vol de la banderole du club adverse. D’expéditions punitives plus ou moins réussies, en batailles rangées, les Green Angels (ASSE-Saint-Etienne) décident de laver l’affront une bonne fois pour toute en ciblant le mariage de celui qu’ils pensaient être à l’origine du vol de la banderole.
Se sentant l’âme d’enquêteurs, ils tapent le nom de leur victime et découvrent qu’il doit convoler en juste noce, le samedi 5 septembre, au Château de Talancé, dans le Beaujolais. Sauf que l’heureux élu n’a rien à voir avec les Bad Gones, ni même l’Olympique Lyonnais. Dans les colonnes du quotidien Le Progrès, il témoignera de son indifférence la plus totale pour le foot. Il s’agissait simplement d’un homonyme qui n’avait absolument rien à voir avec cette affaire.
Mais non content de leur première erreur, les ultras Verts en commettent une deuxième…. Ils se trompent d’adresse et se rendent à un autre mariage que celui de l’homonyme du membre des Bad Gones. Sur place, le groupe, composé de quatre à cinq individus, attend gentiment que tout le monde soit à la messe pour rentrer dans la salle du mariage. Munis de battes de baseballs, ils explosent les verres et les assiettes, cassent les bouteilles et la pièce montée et finalement dévastent le banquet en entier. Dans un premier temps particulièrement choqué, le traiteur qui aura assisté à la scène, décide de remonter un autre buffet, à ses frais.
Les mariés auront, finalement eu droit à leur banquet, au prix d’une indigestion chronique de football.
Les gendarmes de la compagnie du Beaujolais recherchent toujours les auteurs de ce saccage, sans doute pour leur remettre la coupe du monde de la bêtise…