On sait tous que la guerre apporte son lot quotidien et que sur le terrain, c’est loin d’être « Il faut sauver le soldat Ryan » et ça finit rarement sur un baiser avec un coucher de soleil…
Pour autant, aurions-nous pu soupçonner les horribles habitudes de chacun ? Rien n’est moins sûr, et pour que vous vous fassiez votre propre opinion, voici quelques unes des histoires les plus effrayantes du temps de la Guerre.
1 – Les usines de bébés nazis
Commençons en douceur avec cette photo d’un bébé aryen élevé pour être éduquer dans l’esprit hitlérien. Baptisé au cours d’une cérémonie nazie, on voit un officier SS tenir un poignard sur son corps alors que sa mère s’apprête à prêter allégeance au régime.
Là où ça commence à être bizarre : l’enfant en bas âge faisait parti des milliers de bébés « Lebensborn », dont certains ont été laissé à l’abandon et d’autres kidnappés et élevés dans les usines de bébés nazis. Charmant.
En effet, à la recherche du petit blond aux yeux bleu idéal (et en quantité pour coller aux objectifs), celui qui avait inventé la Solution Finale a étendu son « talent » au programme Lebensborn, élevant ainsi les bébés sélectionnés dans le luxe des maisons juives réquisitionnées, dont bien sûr les habitants avaient été massacrés ou déportés. Ainsi, on entretient la réserve de « sang pur ». Ca fait rêver des gens aussi sains !
Pour parfaire le plan, l’inventeur du programme a commencé par encourager les soldats SS envahissant les pays à se mélanger aux habitants, et pas comme le gentil voisin qui surveille votre maison quand vous êtes en vacances, mais plutôt comme celui qui vient vous violer à n’importe quel moment. Chacun sa définition du mélange quoi ! En retour, les soldats recevaient des bons ou des cadeaux.
Si les petites amies tombaient enceintes, elles avaient droit à un coffre-fort offert par Lebensborn, pour élever leurs enfants en tant que mères célibataires afin de donner naissance à d’autres petits aryens. Grâce à ce dispositif, entre 16 et 20 000 bébés nazis ont vu le jour pendant la guerre. Oserait-on la blague « Bosch, du travail de pro » ? (oui un peu trop humour noir pour certains je sais).
Cependant, cette technique a quand même ses limites. Si bien que si les femmes ne « produisaient » pas assez de bébés blonds aux yeux bleu, ils sélectionnaient ceux qui s’en rapprochaient le plus (yeux clairs, cheveux clairs, …). Ils kidnappaient aussi des orphelins qui correspondaient physiquement aux attentes. Au moins ceux là mangeaient à leur faim au lieu de mourir sous les bombes…
Certains ont été apportés « volontairement » par les parents, afin qu’ils échappent au pire, comme les chambres à gaz. Mais beaucoup ont été enlevés, soyons honnêtes. Et si certains enfants étaient sélectionnés une première fois, rien ne les empêchait de se diriger quand même vers un funeste destin. Pendant cette période, la Pologne a perdu au minimum 200 000 enfants, élevés ou assassinés, suivant les cas, personne ne sait…
2 – Les faiseurs d’Anges de Nagyrev
Déjà, juste avec le nom, on sait que ça va être corsé. Bon, on reste chez les Nazis, non pas qu’ils aient le monopole des trucs bizarres, crades et effrayants mais ils sont pas mal dans ce domaine. Cette histoire concerne quelques femmes au foyer hongroises (donc ne faisant pas parties de l’armée) qui ont secrètement et systématiquement empoisonné environ 300 personnes.
Tout a commencé quand, lors de la GM1 (Première Guerre Mondiale pour ceux qui ont oublié leurs cours lointains d’Histoire au lycée), quelques femmes hongroises esseulées dans le petit village de Nagyrev ont commencé à jeter leur dévolu sur les prisonniers de guerre alliés, emprisonnés tout près. Puis un jour, les maris sont revenus du combat. Et là le début de l’horreur commença. Les soldats ont commencé à mourir les uns après les autres. Si bien que le village fut surnommé « le Quartier des meurtres ».
On retrace l’origine à une sage-femme mystérieuse, se déplaçant de village en village en 1911. Elle faisait office de médecin également, notamment auprès des femmes tombées enceintes après des échanges torrides avec leurs amants prisonniers. La Sage-femme Fuzekas avortait donc les femmes de la région. C’est elle aussi qui a suggéré aux femmes d’empoisonner leurs maris rentrés de la guerre en faisant bouillir du papier tue-mouches, récupérant ainsi l’arsenic flottant et le parsemant sur la nourriture de la personne visée. C’est bête quand même, échapper aux bombes pour mourir à cause de papier tue-mouches…
Afin d’être sûres de ne pas se faire attraper, les femmes avaient le soutien du secrétaire de mairie, cousin de la sage-femme) qui validait les morts avec une mention autre que « assassiné » dans les rapports officiels.
Un geste tellement facile que s’en est devenu une habitude, parfois pour un rien. Puis la ville fut confinée et on s’aperçu qu’au moins 300 personnes avaient été tuées (pour un petit village, c’est vrai que c’est beaucoup pour faire discret !), empoisonnées par 50 femmes différentes dont les victimes étaient des parents, leurs amants, voisins, enfants, … Des femmes douces et aimantes en sorte ^^
3 – Les soldats US collectionnaient des os humains comme trophées
Il faut quand même expliqué un peu le contexte avant que tout le monde s’emballe et les prenne pour des cannibales.
Premièrement, chaque participant à la GM2 a été conditionné pour voir son ennemi comme rien, même pas un humain. Puis on ajoute le choc de Pearl Harbor et le quotidien des soldats soumis à l’horreur de la guerre et là on commence bizarrement à comprendre. On n’excuse pas mais on explique. Vous pouviez lire dans les bureaux de recrutement par exemple :
Open Season
No Limit
Japanese Hunting Season
Free Ammunition and Equipment!
With Pay
Join the United States Marines!
Autrement dit : « ouverture de la saison, pas de limites, saison de la chasse au Japonais, armement et équipement gratuit, avec salaire, rejoignez les Marines ! ». De quoi mettre dans l’ambiance.
Donc peut-être n’est -il pas surprenant que les japonais se sont alors mis à tomber comme des mouches pendant la Campagne de Guadalcanal. Les G.I.s ont commencé à collectionner les oreilles comme souvenirs, portées en ceinture ; les dents servaient pour les colliers et les crânes ont été envoyés par la Poste à la maison comme cadeau-souvenirs. Imaginez, vous recevez un paquet dans votre intérieur tout beau et propre comme un sou neuf, vous ouvrez et… Surprise !!! Les femmes devaient être ravies. C’est devenu si courant qu’avant 1942, l’armée des Etats-Unis a dû intervenir et publier un décret condamnant spécifiquement la pratique de voler des parties du corps pour en faire des trophées.
Mais c’était trop tard, les soldats avaient déjà trop pris l’habitude. La FDR (RFA) a même refusé un coupe-papier fait avec un tibia. Classe. Une période marquante parmi l’horreur de la guerre.
4 – Irma Grese, la Hyène d’Auchwist
Juste au surnom, tu sais déjà que c’est pas ta grand-mère qui te lisait des histoires au dessus du lit le soir pour t’endormir. Ou alors, pas les mêmes. Elle représente une des choses les plus effrayantes lors de l’Holocauste, dans les camps de concentration. Irma Grese, qui adorait torturé et fût éveillée sexuellement par ses actes. Une bonne SM en puissance quoi.
D’apparence extérieure, Irma Grese symbolisait le rêve aryen : blonde, yeux clairs, grande, forte… Mais à l’intérieur, elle était telle une bombe à retardement, prête à exploser.
Elle adorait notamment le fouet avec les prisonniers (ou sa ceinture à l’occasion) ou encore les frapper au sol à coup de pieds, lâcher ses chiens dressés au doigt et à l’oeil sur les plus faibles, … Et tout le long de la journée. Infatigable.
Il faut bien lui reconnaître qu’elle adorait son job et le faisait bien (si on peut dire ça, mettant de côté toute l’horreur). A tel point qu’elle en est arrivée a si bien manier le fouet qu’elle pouvait couper les seins d’une femme, laissant libre cours à l’infection et la gangrène. Si jamais elles se faisaient soigner et opérées, donc sans anesthésie, elle se délectait de leur souffrance, jouissant si allègrement qu’elle en avait de la salive au bord des lèvres.
Au moment où elle a été repérée pour ses crimes, Irma avait seulement 22 ans. Au même âge, la plupart d’entre nous essayaient de comprendre que faire de nos licences, Irma Grese a réécrit l’histoire en donnant un sens profond au mot « torture ».
5 – L’incident de Chichi-Jima
Pendant la GM2, neuf militaires américains ont été abattus sur l’île tenue par des japonais, Chichi-jima. Un a été attrapé par le sous-marin USS le Rorqual, huit autres par les japonais. Selon des témoins oculaires, ces huit ont été exécutés (certains via l’épée de samouraï). Jusqu’ici, normal en temps de guerre. Mais la suite…
Comme nous l’avons bien établi à ce jour, la guerre fait des choses bizarres au cerveau d’une personne. Il est fort probable, que la personne impliquée dans ceci fût été une personne parfaitement normale avant la guerre. Gardez-le à l’esprit.
Ainsi, l’histoire raconte que des officiers de l’armée japonaise ont accueilli des officiers Navals japonais pour une grande fête, mais qu’à un moment, ils n’avaient plus de viande. Le chef demande alors à ses subalternes de lui obtenir un certain kimo d’une tombe fraîche (kimo veut dire « chair », plus spécifiquement le foie). Ce qu’à fait ce dernier, faisant frire la viande avec amour.
Mais ça devient encore mieux.
Apparemment, les officiers Navals japonais au dîner ont été si impressionnés qu’ils ont commencé à exécuter et servir leurs propres prisonniers de guerre américains … juste pour poser et être branchés. Et c’est pas fini !
Certains des prisonniers de guerre ont été exécutés avant que leurs corps n’aient été cannibalisés. Pour d’autres, leurs membres ont été amputés et leur chair a été mangée sur place – à cause des îles n’ayant assez pas de réfrigération pour correctement stocker la viande humaine. Et on va pas gâcher hein !
Oh, encore une chose. Vous rappelez-vous ce pilote qui a été épargné et qui a évité de finir en hors-d’oeuvre parce qu’il a été pris par un sous-marin ? C’était George Bush, Sr. Le monde est petit…
Source : Cracked