Quoi de mieux pour faire connaître un domaine que de faire un court-métrage ? Surtout quand celui-ci se base à Tahiti et met en avant le surf (ou la surfeuse suivant les points de vue). Under the Wave, sous la vague, va vous emporter à la dérive, sur un rivage onirique mais bien réel.
Réalisée par le Français Denis Lagrange en Polynésie, la vidéo produite par Starloo a été publiée le 29 février sur YouTube et fait déjà le buzz. Mettant en scène la surfeuse Aude Lionet Chanfour, elle vous fait plonger dans cet univers bien particulier et fascinant.
Pour les passionnés de surf et les autres, de très belles images, un véritable voyage, sous la vague :
Le surf, un sport très médiatisé et concurrentiel
Cette vidéo sort quelque temps après une déclaration d’une des meilleures surfeuses du monde, Silvana Lima, 30 ans, qui fait polémique encore à ce jour, concernant les sponsors dans ce domaine sportif.
Elle nous explique que le surf est une discipline éminemment télégénique : «J’ai toujours surfé avec des garçons et mon but a toujours été de surfer comme un homme, autant dire que mon style est plutôt radical», explique la Brésilienne, 8 fois élue meilleure surfeuse de son pays, deux fois deuxième meilleure au monde. Un parcours qui devrait lui assurer reconnaissance et notoriété. Mais non.
Pourquoi ce rejet des média envers elle ?
Parce qu’elle surfe en short et pas en bikini. Sauf que «je ne ressemble pas à un top-model ou une poupée. Je suis une surfeuse professionnelle, mais les marques de surf veulent des femmes qui soient à la fois mannequins et surfeuses. Si vous ne l’êtes pas, vous ne trouverez pas de sponsors, ce qui m’est arrivé. Les hommes n’ont pas ce problème. J’ai démarché des sponsors, ils m’ont répondu non. Alors, pour vivre, je me suis mise à élever des bulldogs français. Cela me permet de payer mes voyages. Mes chiens m’ont payé le voyage pour la Nouvelle-Zélande, où j’ai gagné, je les en remercie. Je pourrais me faire refaire les seins, changer de coiffure, porter des lentilles, poursuit Silvana Lima, mais personne ne me reconnaîtrait, ce ne serait pas moi.»
De quoi nous faire prendre du recul sur ce rêve bleu…