Un lord anglais a été pris la main dans le corset et le nez dans la poudre. Après plusieurs jours à se cacher derrière son immunité parlementaire, le baron John Sewel a finalement été obligé de démissionner. Sur une vidéo postée par le journal anglais, The Sun, on voyait l’élu badiner avec deux prostituées, sniffer de la coke, tout en se plaignant de ses « trop maigres indemnités. »
Âgé de 69 ans, marié et père de famille, le lord serait un habitué de ce genre de pratiques. Mais cette fois-ci, l’ancien ministre de Tony Blair s’est fait doubler par l’une des jeunes femmes à qui il avait fait appel. L’une des deux prostituées l’a filmé (sans doute à l’aide de son téléphone) en train de sniffer de la coke, dans un billet roulé de 5 livres.
Quelques minutes plus tard, le sexagénaire censé incarner le prestige de l’une des plus grandes puissances mondiales, revient devant l’objectif vêtu d’un soutien gorge rouge et d’un blouson perfecto de femme. Le tout ayant été vraisemblablement emprunté à l’une des escorts se retrouvant par voie de conséquence sans rien sur le dos.
Visiblement satisfait de la prestation de ces demoiselles, mais toujours filmé à son insu, M. Le Baron s’acquitte de la somme due, en chèque… Sans pour autant oublier de se plaindre du montant « trop faible » de ses indemnités. « 200 livres par semaine (environ 280 euros), cela suffit à peine pour vivre » affirme le baron Sewel. Les Britanniques seront sans aucun doute ravis d’apprendre que leurs impôts servent à financer de petits extra conjugaux.
Le baron John Sewel est élu à la chambre haute du parlement britannique, soit l’équivalent de notre Sénat français. En proie aux mêmes reproches d’abus de privilèges et parfois même d’inefficacité, les « sénateurs anglais » bénéficient en plus d’un titre de noblesse promulguée à vie par la reine d’Angleterre. Un rang donnant à ceux qui y sont élevés une immunité judiciaire. John Siwel a, dans un premier temps, brandi ce droit pour tenter d’échapper à la justice.
The Sun, quotidien anglais, connu pour ses scoops souvent racoleurs a titré durant trois jours sur l’affaire. Poussé par l’opinion publique, Scotland Yard a fini par envoyer sa police spécialisée en recherche de stupéfiants, chez le lord. Ce dernier a été contraint à la démission à la fin du troisième jour, soit dimanche 26 juillet.
Au-delà du scandale, c’est la polémique sur l’utilité de la chambre haute et des privilèges de ses élus qui a été relancée. Le Times, autre quotidien britannique, celui-ci pourtant à la réputation de journal conservateur, est même allé jusqu’à estimer qu’« une chambre non élue caractérisée par un fonctionnement ésotérique et un âge moyen de 70 ans ne peut se permettre de se rappeler au bon souvenir de l’opinion uniquement quand l’un de ses membres est compromis dans un scandale ».
L’actuel premier Ministre britannique David Cameron a, quant à lui, été contraint de rappeler sa promesse de réduire le nombre de députés. Quand une vidéo bouleverse la politique du 4e pays au monde, elle est forcément à caractère sexuelle.
Non mais, Nathalie, comme le pre9tend ce cher Owen, toutes les potohs de fleurs ne sont pas uniquement que le reflet de ce qui se passe dans la nature… Il ny a qu’e0 venir dans ton blog… La plus jolie des fleurs est certainement derrie8re son e9cran entrain de lire ces quelques mots…! A bientf4t ! ( PS : Alors j’aurai besoin de 2 places gratuites pour un vol A/R Marseille/Sydney pour le mois de juin… et… )… Soyons se9rieux, e0 bientf4t !