Une campagne choc vous montre l’impact traumatisant d’une gifle sur votre enfant, sur l’initiative de la Fondation pour l’Enfance. Elle souligne la violence d’un geste qui nous paraît sans conséquence pour nous adulte, mais vécu différemment par l’enfant.
« Nous voulons montrer aux parents qu’il y a violence, qu’il y a traumatisme, que tout geste de violence physique envers un enfant peut avoir des conséquences sur sa santé physique et psychologique », explique le docteur Gilles Lazimi, médecin généraliste à Romainville (Seine-Saint-Denis) et coordinateur de la campagne.
Si de nombreux débats existent au sujet de l’éducation de l’enfant, puni, pas puni, claque, pas claque, il est intéressant de noter que plus de 50% des parents frappent leurs enfants avant l’âge de deux ans (pas bon pour le cerveau) ! La Fondation met en cause l’éducation “à l’ancienne” utilisée par les parents qui pensent que la leur leur a fait du bien. A débattre donc…
Le Dr Lazimi est contre ce genre « d’éducation » et explique ainsi que « leur répétition entraîne une libération d’hormones de stress, peur et incompréhension » chez l’enfant, et peut selon lui « perturber le développement cérébral, l’affectivité, la relation avec les parents, entraîner des pathologies et, avec l’avancée en âge, une perte de confiance et d’estime de soi » . En bref que ces gifles sont néfastes pour l’enfant.
Une étude canadienne publiée en juillet 2012 affirme que les personnes ayant reçu des fessées lorsqu’elles étaient enfants ont plus de risques de souffrir d’affections mentales une fois adultes, par exemple au niveau comportemental comme l’apparition de problèmes d’alcool ou de drogue.
Et rassurez vous, l’enfant n’a pas été frappé, il s’agit d’un montage 3D nécessitant 2 mois de travail. Chanceux !
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