Attention – Ceci n’est pas un article barbant.
Depuis la première campagne publicitaire pour des produits d’épilation en 1910 et pour suivre les critères de beauté de notre société occidentale, les femmes ont tendance à traquer le moindre petit poil qui dépasse, et à rêver d’une peau douce et lisse.
Au fil des ans, les poils ont disparu des corps féminins, modifiant ainsi la vision de la femme « féminine ». Certaines industries cosmétiques vont même jusqu’à comparer la femme non épilée à un homme, comme le montre la récente publicité de la marque Veet. Une véritable dictature du poil est donc enracinée dans nos esprits, complexant les femmes au moindre duvet naissant.
Cependant, au-delà d’un retour à l’état naturel, le poil peut devenir polémique et un signe de protestation contre l’industrie cosmétique.
Tel est le projet du photographe londonien Ben Hopper, qui souhaite ouvrir un débat en présentant des portraits de jeunes femmes aux aisselles non épilées, pour prouver qu’une femme peut être séduisante malgré ses poils. Un petit paradoxe cependant dans la série de photos intitulée « Natural Beauty » puisqu’il ne s’agit que de mannequins ou actrices.
Chez les hommes, le poil est facial: c’est l’invasion du « hipster à barbe » et la quasi obligation d’arborer une barbe bien fournie pour entrer dans le moule.
Certains vont jusqu’à dépenser près de 8000 $ pour se faire implanter une barbe. Un véritable commerce est né : un chirurgien peut effectuer trois ou quatre opérations de ce type par semaine. (mais que deviennent les esthéticiennes ?)
Que ce soit pour adopter l’uniforme du hipster ou par tendre souvenir de la barbe paternelle, de plus en plus d’hommes adoptent le look « ombrageux ».
Trop de poil tue le poil ?
Attention Messieurs, si vous avez cédé à la tendance ou si vous l’envisagez, lisez ce qui suit : une étude très sérieuse a effectuée auprès de 1453 femmes hétérosexuelles et bisexuelles.
Celles-ci devaient noter entre 1 et 4 le « mojo » de ces messieurs en se basant sur leurs photographies.
Résultat : plus elles avaient vu de barbus, moins elles les trouvaient sexy. Pour résumer l’équation : plus il y a de barbus, plus leur sex appeal diminue. Ce phénomène est appelé « negative frequency-dependant sexual selection ».
Au vu de la prolifération de la pilosité faciale chez les hommes ces temps-ci, hipsters, on vous le dit tout de go : à vos rasoirs.
Et vous, pour ou contre le poil ou êtes-vous au bord de l’overdose pileuse ?
Article écrit par Marion D.
Source : Therealbenhopper – Brain magazine