Le sexe et l’argent sont deux choses qui dominent le monde, particulièrement en Asie où le statut social est très important et où la honte peut vous pousser au suicide. Et encore une fois, la Chine nous « surprend » par ses idées très particulières…
Si vous êtes étudiants en Chine et que vous souhaitez faire des études, mais que vous n’avez pas d’argent, ce site web est fait pour vous (ou pas). Il met en place ses propres conditions de prêt et c’est juste scandaleux. Si si, il faut l’avouer.
Pour les jeunes étudiantes qui n’ont pas ou peu de moyens, ce site propose de prêter la somme nécessaire contre des photos de nus. Ces clichés leur servent de garantie pour les remboursements. Et certaines ont dit oui.
Sur les images, elles sont nues, tenant leur carte d’identité. En échange, elles peuvent obtenir un montant de prêt deux à cinq fois plus élevé que la moyenne. Et si elles n’arrivent pas à rembourser, les photos sont divulguées sur Internet.
Dur dur de gérer ses finances.
Selon le Beijing Youth Daily, ces arrangements ont lieu sur le site internet Jiedaibao, une plateforme sur laquelle les internautes peuvent emprunter et prêter de l’argent selon leurs propres termes. Des conditions que les jeunes emprunteurs sont prêts à accepter car ils ont peu de ressources et pour eux, c’est la seule solution.
Un site financé à hauteur de 2 milliards de yuans.
Le site internet Jiedaibao est une filiale de JD Capital Co, une entreprise de gestion de fonds publics fondée en 2007.
En août dernier, l’entreprise a déclaré que la plateforme en ligne Jiedaibao avait reçu deux milliards de yuans de financement sur internet. Cela illustre un peu l’état d’esprit du pays et du profit qui est fait sur le désespoir de ces jeunes étudiants qui souhaitent accéder à une éducation.
“Emprunts contre du porno”, un concept qui divise.
Le journal anglais The Guardian a contacté un porte-parole de Jiedaibao, qui condamne les “emprunts contre du porno” et a déclaré que l’entreprise collaborerait avec la police pour toute affaire en lien avec ces pratiques.
Mais l’entreprise se défend également en avouant ne pas pouvoir contrôler toutes les demandes de garantie des prêteurs d’argent. Vous y croyez ?
Source : Yahoo